Smith Augustin, membre du Conseil présidentiel, menacé de destitution pour corruption

Smith Augustin, représentant du groupe RED/EDE, pourrait être destitué après des accusations de corruption au sein de la Banque Nationale de Crédit.
Smith Augustin, membre du Conseil présidentiel représentant le groupe RED/EDE, fait face à une possible destitution après avoir été impliqué dans une affaire de corruption à la Banque Nationale de Crédit (BNC). Des responsables départementaux de son parti demandent son retrait immédiat.
Le vendredi 27 juillet 2024, des responsables départementaux du parti EDE ont exigé le retrait de Smith Augustin du Conseil présidentiel. Cette demande intervient suite à un scandale de corruption impliquant la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Le président du parti PHTK, Liné Balthazar, a également appelé à la démission des conseillers présidentiels concernés par cette affaire, notamment Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin. “Pour préserver l’intégrité du Conseil présidentiel de transition, il est impératif que les conseillers impliqués se retirent jusqu’à ce que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire”, a déclaré Balthazar à Radio Télé Galaxie.
Selon une source proche du parti EDE, le directoire doit se réunir en urgence pour prendre une décision définitive concernant Smith Augustin. “Nous devons agir rapidement pour éviter que cette affaire ne ternisse davantage l’image du parti et ne compromette l’enquête en cours menée par l’ULCC”, a confié cette source.
Smith Augustin, ainsi que Louis Gérald Gilles et Emmanuel Vertilaire, sont accusés d’avoir exercé des pressions sur Raoul Pierre Louis, président du Conseil d’administration de la BNC. Ils auraient exigé une somme de 100 millions de gourdes pour maintenir Pierre Louis à son poste.
Les secrétaires départementaux du parti EDE ont écrit au secrétaire général pour demander le retrait de Smith Augustin du Conseil présidentiel. “Cette décision est nécessaire pour permettre à l’enquête de se dérouler sans entrave et pour préserver l’intégrité de notre parti”, ont-ils écrit dans leur lettre.
Avec ces accusations de corruption qui éclaboussent le Conseil présidentiel, les appels à une enquête rigoureuse et transparente se multiplient. Les partis politiques concernés devront maintenant faire face aux conséquences de ces révélations et prendre les mesures appropriées pour restaurer la confiance du public.

La Redaction de Hebdo POST