Sécurité en Jeu : Les Déplacés de Carrefour-Feuilles Exigent des Solutions Durables
Alors que les centres d’hébergement temporaire de Port-au-Prince continuent de se remplir, les déplacés de Carrefour-Feuilles expriment leur désespoir et leur frustration face à la persistance de l’insécurité. Malgré leur exode, les gangs, notamment à Savane Pistache, continuent de semer la terreur dans les quartiers désertés.
Dans un micro-trottoir réalisé au sein d’une dizaine de centres d’hébergement temporaire, les déplacés de Carrefour-Feuilles ne cachent pas leur amertume. Ils déplorent la situation actuelle, où l’insécurité persiste malgré leur départ forcé.
« Le gouvernement doit comprendre que la sécurité est la seule solution pour que nous puissions retourner chez nous. Tant que les gangs resteront dans notre quartier, nous ne pourrons pas y retourner », déclare Angelo. Ce dernier a fui la zone de Savane Pistache, devenue l’épicentre de la violence à Carrefour-Feuilles.
Dans ces lieux censés offrir un répit temporaire, l’angoisse des déplacés reste palpable. « Nous ne voulons plus revoir ces violences dans notre quartier », confie une résidente du centre d’hébergement du lycée Marie Jeanne à Bois-Verna, qui préfère rester anonyme.
Les déplacés, déjà traumatisés par les événements récents, craignent un retour au statu quo si des mesures fermes ne sont pas prises. Ils appellent de leurs vœux une intervention rapide et efficace de l’État pour rétablir la sécurité dans leurs quartiers et leur permettre de rentrer chez eux dans des conditions dignes et sécurisées.
La Redaction de Hebdo POST
