Promesses du Premier ministre et visites du CPT se multiplient tandis que la crise des déplacés perdure

Malgré les promesses du Premier ministre Garry Conille et les visites du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), les gangs continuent de s’emparer de territoires, laissant une population désespérée dormir dans les rues.
Le vendredi 26 juillet 2024, un de nos rédacteurs a mené une série d’entretiens au centre-ville de Port-au-Prince, où de nombreuses personnes déplacées par la violence des gangs ont trouvé refuge dans des espaces improvisés.
Le Premier ministre Garry Conille a fait de nombreuses promesses pour améliorer la situation, mais les résultats tardent à se faire sentir. “Le Premier ministre promet beaucoup, mais nous ne voyons rien changer”, a déclaré une personne qui dans la Gymnasum Vincent. La réalité reste sombre pour ceux qui ont été contraints de fuir leurs foyers.
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a multiplié les visites et les inspections sur le terrain, mais ces démarches semblent insuffisantes face à l’ampleur de la crise. “Ils viennent, ils regardent, mais rien ne se passe”, a commenté un autre déplacé. Pendant ce temps, les gangs continuent d’étendre leur contrôle sur de nouveaux territoires, exacerbant la situation déjà précaire.
La population laissée pour compte
Les témoignages recueillis révèlent une population qui se sent abandonnée par ses dirigeants. “Les politiciens se battent pour des postes, mais nous, nous dormons dans les rues”, a confié une mère de famille qui veut garder son anonymat, les larmes aux yeux. Le contraste entre les discours officiels et la réalité quotidienne est frappant et soulève des questions sur les priorités du gouvernement.
Alors que le gouvernement peine à apporter des solutions concrètes, les gangs continuent de s’emparer de nouveaux territoires. La violence ne montre aucun signe de ralentissement, et chaque jour apporte son lot de nouvelles tragédies. Les habitants de Port-au-Prince se demandent quelle est la véritable mission de leurs dirigeants face à cette crise humanitaire.
En conclusion, les promesses et les visites officielles ne suffisent pas à apaiser les souffrances des déplacés haïtiens. La question demeure : quelle est la véritable mission de nos dirigeants dans cette période de crise ?

La Redaction de Hebdo POST