Nous ne sommes pas à l’heure des scandales

Il y a une question qui mérite d’être posée avant toute analyse: Pouvons-nous à l’heure qu’il est de faire les frais d’un scandale? Les défis sont immenses pour le Conseil Présidentiel de la Transition ainsi que pour la Primature. Deja que les institutions publiques représentant la figure de l’Etat sont en déliquescence depuis pas mal de temps. Le Conseil Présidentiel de la Transition par le biais de ses conseillers ont fait le sacrifice ultime d’être ceux qui iront directement au charbon afin de redresser le pays. L’urgence est de taille et concerne plusieurs domaines. Notamment la santé publique et l’éducation nationale.

La question sanitaire est prioritaire car elle a été toujours critique. Les espaces et les soins de santé sont de plus en plus réduits. Les quelques hôpitaux qui résistent sont en manque d’effectifs et de matières. Le plus grand centre hospitalier de la capitale en l’occurrence l’hôpital général est sous le contrôle des groupes armés. N’en parlons pas pour les services ambulanciers. Personne ne souhaiterait avoir une urgence médicale au cours de la nuit,car les ambulances ne sont pas fonctionnels et certaines zones de la capitale sont sous le contrôle des groupes armés. L’Etat haïtien a tant bien que mal conforté son incapacité de garantir une pleine participation des élèves dans les examens officiels. Les dirigeants de l’éducation se sont trouvé dans l’obligation d’utiliser des subterfuges pour que un nombre réduit d’élève participent dans les examens officiels.

En résumé,tout ce qui relèvent des services de santé et d’éducation pour ne citer que ceux là relèvent du pathétique. Mais certaines personnes se sont responsabilisé pour commencer le redressement nationale afin de réaliser les élections. Mais pour une raison politiquement obscure,il est question d’un scandale qui tient à delégitimer un Conseil,qui peine à convaincre sur sa sincérité.

Il est grand temps de recréer l’espoir,car l’insécurité n’est pas seulement une question de groupe armé,mais la difficulté de projeter,au lieu de cela,le haïtiens fuient le pays. La citoyenneté n’a plus de sens.Il est grand temps de dire stop,halte là. Le lendemain rêvé de tous ne doit pas mourir.

Dr Jude BAZAR MD

Citoyen Engagé