Le Premier Ministre Garry Conille demande un renforcement de la sécurité du Président de la BNC après des pressions de conseillers présidentiels

Des accusations de corruption secouent la Banque Nationale de Crédit (BNC) alors que le Premier Ministre réagit à des menaces contre le Président de l’institution.
PORT AU PRINCE ._ Le Premier Ministre Garry Conille a exigé un renforcement immédiat de la sécurité du Président de la Banque Nationale de Crédit (BNC) après que ce dernier a rapporté se sentir menacé par trois conseillers présidentiels. Selon une source bien informée, ces conseillers, Louis-Gerald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin, auraient demandé 100 millions de gourdes pour garantir le maintien du Président de la BNC à son poste.
Le Premier Ministre a pris cette décision suite à des rapports alarmants indiquant que le Président de la BNC faisait l’objet de pressions intenses de la part de certains membres du Conseil présidentiel. “Ces conseillers ne protègent pas les citoyens mais agissent comme des prédateurs, avides des ressources de l’État,” a déclaré une source proche du dossier.
Louis-Gerald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin sont accusés d’avoir tenté de soutirer une somme exorbitante au Président de la BNC. “Ils m’ont demandé 100 millions de gourdes pour me garantir le maintien à mon poste,” aurait affirmé le Président de la BNC dans une lettre qui a déclenché l’intervention du Premier Ministre.
Les allégations de corruption et de pressions illégales ont secoué la scène politique haïtienne, remettant en question l’intégrité du Conseil présidentiel. “Nous devons agir pour protéger les institutions et rétablir la confiance du public,” a déclaré une source gouvernementale.
En réponse aux menaces, Garry Conille a ordonné un renforcement immédiat de la sécurité autour du Président de la BNC. “Il est impératif de garantir la sécurité de nos fonctionnaires et de protéger nos institutions contre toute forme de corruption,” a-t-il déclaré.
Les accusations contre les trois conseillers présidentiels marquent un nouveau chapitre dans la lutte contre la corruption en Haïti. Alors que l’enquête se poursuit, les appels à des mesures disciplinaires et à une transparence accrue se multiplient.

La Redaction de Hebdo POST