La Société Haïtienne de Criminologie et d’Etudes Pénales (SOHACEP) se dit consternée par la situation de violence qui s’installe dans le pays

Ce climat de violence qui sème le deuil dans les familles haïtiennes bénéficie de l’inaction, de la passivité et même de l’incapacité des autorités étatiques, qui peinent à adopter des mesures appropriées pour faire échec à cette vague de violence que le pays n’ait jamais connue dans son histoire. Ce qui constitue une violation flagrante du droit de la personne humaine en Haïti.

A cet effet, la SOHACEP invite les membres du Conseil Présidentiel de Transition et le Chef du Gouvernement à assumer pleinement leurs responsabilités en travaillant à l’élaboration d’un plan national de sécurité à partir de l’expertise technique des professionnels du domaine. Ce plan doit être accompagné de mesures sociales visant à renforcer la présence de l’Etat dans les zones considérées comme les plus vulnérables et prises en otage par les groupes criminels.

Fidèle à sa mission qui consiste à promouvoir le droit de la personne humaine et étudier les crimes, identifier les criminels, prévenir les crimes et formuler des recommandations capables d’enrayer le phénomène, la Société Haïtienne de Criminologie et d’Etudes Pénales, réitère sa détermination de travailler en vue d’une solution appropriée dans ce contexte marquée par la multiplication des cas de violences qui persistent dans le pays.

Luckner douard, Médecin, Criminologue

Président de la SOHACEP

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