La Caricom demande l’éviction de Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire du CPT pour corruption en Haïti

La Caricom, instigatrice des pourparlers ayant conduit à la formation du Conseil présidentiel de transition (CPT), a exprimé sa préoccupation face aux allégations de corruption visant certains de ses membres. Lors d’une récente visite en Haïti, la délégation a rencontré plusieurs acteurs locaux pour évaluer les avancées depuis la mise en place du gouvernement et du conseil présidentiel.
Lors de leur séjour en Haïti, les représentants de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ont tenu à évaluer les progrès réalisés depuis l’installation du Conseil présidentiel de transition (CPT) et du gouvernement provisoire. Toutefois, les révélations du média en ligne Haïti Info Pro ont jeté une ombre sur ces discussions. Selon le média, la Caricom a été claire sur une question : « Ni le peuple haïtien, ni la communauté internationale n’accepteront que Louis Gérald Gilles, Smith Augustin ou Emmanuel Vertilaire, ou tout autre membre du conseil impliqué dans le scandale, accède à la présidence. »
La délégation a également souligné le silence troublant des secteurs ayant désigné ces conseillers, malgré les accusations portées contre eux. « Il est impératif de prendre rapidement une décision concernant le retrait des conseillers suspectés de corruption », aurait déclaré un membre de la Caricom, selon Haïti Info Pro.
Pressions pour un nettoyage du Conseil
Les conseillers Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, et Emmanuel Vertilaire font face à de graves accusations. Ils sont soupçonnés d’avoir tenté de corrompre l’ancien président du Conseil de la Banque nationale de crédit, Raoul Pierre Louis. Ce dernier aurait été approché dans le but de faciliter des opérations financières douteuses. Les faits sont actuellement examinés par l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), qui a déjà auditionné Raoul Pierre Louis.
Alors que l’enquête de l’ULCC se poursuit, la Caricom insiste sur la nécessité d’une réaction rapide pour préserver l’intégrité du processus de transition en Haïti. Le retrait des conseillers concernés apparaît désormais comme un impératif pour restaurer la confiance, tant au sein de la population haïtienne que de la communauté internationale.

La Redaction de Hebdo POST