Haïti – Élections : L’inaction d’Alix Didier Fils-Aimé ouvre la voie aux bandits pour anéantir la démocratie

Depuis son installation, le gouvernement n’a pas pris de mesures pour ramener la paix et la sécurité dans le pays. Avec Didier Fils-Aimé à la tête du CSPN, le pays va de mal en pis. La Police nationale devient plus inefficace et davantage de territoires ont été abandonnés aux bandits.
Si les premiers jours de Didier Fils-Aimé ont été marqués par de sérieux désaccords avec le chef de la police, les deux hommes n’ont jamais uni leurs forces pour faire face aux bandits. Ce qu’ils ont fait à Kenscoff, à Mirebalais et à Pernier récemment laisse un goût amer à la population locale.
Malgré les ressources disponibles entre les mains du CSPN dirigé par Didier Fils-Aimé, la situation devient de plus en plus délicate : de nombreux territoires sont perdus, et des policiers sont tués presque chaque semaine. Le cas le plus récent est celui de l’agent Esdras Hilaire, assassiné à Pacot ce mercredi 4 juin 2025.
Dans un tel climat, envisager des élections est non seulement irréaliste, mais aussi dangereux. Aucune campagne électorale sérieuse ne peut se dérouler dans des zones contrôlées par des gangs. Les candidats ne peuvent pas circuler librement, les électeurs vivent dans la peur, et les centres de vote deviennent des cibles potentielles.
Organiser un scrutin dans ces conditions reviendrait à légitimer un simulacre de démocratie, orchestré sous la menace des armes. Tant que l’État, sous la direction d’Alix Didier Fils-Aimé au CSPN, ne parvient pas à restaurer la sécurité et à regagner les territoires perdus, parler d’élections, c’est détourner le regard de la réalité brutale que vit la majorité de la population.

La Redaction de Hebdo POST