Entre Normil Rameau et Alix Fils-Aimé : quel fusible le CPT sacrifiera-t-il pour prévenir l’implosion du pouvoir ?

Alors que la crise politique s’intensifie en Haïti, la pression monte sur le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), qui pourrait être amené à se séparer de certains de ses responsables pour éviter une confrontation majeure.
À la croisée des chemins, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) semble confronté à un dilemme crucial : pour calmer la situation et éviter l’implosion, devra-t-il se séparer du Directeur général de la Police nationale (PNH) ou du Premier ministre ? La réponse pourrait bien déterminer l’avenir politique du pays.
Dans un contexte marqué par une crise sécuritaire et politique sans précédent, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) se trouve à un tournant décisif. L’instabilité grandissante et l’incapacité apparente du gouvernement à répondre aux attentes populaires poussent le pays à un seuil de rupture. Face à la pression de la rue et des acteurs politiques, les responsables du CPT sont de plus en plus incités à prendre des mesures drastiques. Parmi les options envisagées, la tête de certains de leurs principaux collaborateurs pourrait bien être sacrifiée.

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Le Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, se retrouve souvent dans le viseur des critiques, accusé d’inefficacité et d’une gestion défaillante des affaires courantes. Cependant, le Directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Léon Charles, n’échappe pas non plus aux remises en cause, notamment en raison de l’incapacité à endiguer la violence des gangs. Bien que les deux figures soient vues comme des éléments-clés du gouvernement, le CPT pourrait être contraint de choisir entre eux pour apaiser la situation. Sacrifier l’un ou l’autre serait-il suffisant pour calmer la colère populaire ?
Certains analystes politiques estiment que le maintien en poste de ces responsables ne fait qu’aggraver la crise. Le remplacement du DG de la PNH ou du PM pourrait être perçu comme un signe de réactivité et de volonté de changement. Cependant, d’autres prévoient que ce geste ne suffira peut-être pas à éteindre les flammes de la contestation, surtout si les réformes profondes ne suivent pas. Le choix du « fusible » à sacrifier pourrait donc s’avérer déterminant dans les semaines à venir pour éviter une explosion politique.

La Redaction de Hebdo POST