Coup dur pour le groupe terroriste « Viv Ansanm » l’État haïtien passe à l’offensive

Port-au-Prince, 28 mai 2025 – Dans une décision qui marque un tournant majeur dans la lutte contre l’insécurité en Haïti, le gouvernement haïtien a officiellement signé un contrat avec un groupe paramilitaire affilié à l’homme d’affaires américain Erik Prince, fondateur de l’ex-entreprise militaire privée Blackwater. L’objectif : mener une offensive directe contre les gangs armés qui terrorisent la population, en particulier l’organisation criminelle connue sous le nom de Viv Ansanm.
Cette annonce survient dans un climat de violence persistante où des groupes armés ont pris le contrôle de plusieurs quartiers de la capitale et d’autres villes du pays. Parmi eux, Viv Ansanm est régulièrement cité comme l’un des plus violents et structurés, accusé d’attaques contre des civils, de kidnappings, d’extorsion, et de tentative de déstabilisation de l’État haïtien.
Une réponse militaire face à la crise sécuritaire
Selon des sources proches du gouvernement, cette opération paramilitaire vise à « neutraliser les foyers de violence » et à « restaurer l’autorité de l’État dans les zones rouges ». La mission confiée au groupe d’Erik Prince inclurait du renseignement, des opérations spéciales, et le soutien à la Police Nationale d’Haïti (PNH), débordée et sous-équipée depuis des années.
Le Premier ministre a justifié cette mesure exceptionnelle par « l’urgence sécuritaire » et « l’impuissance des forces locales à reprendre le contrôle seules ». Le contrat, dont les détails restent confidentiels, prévoit une première phase d’évaluation suivie d’une intervention ciblée contre les chefs de gang identifiés comme prioritaires.
« Viv Ansanm » dans le viseur
Considérée comme une organisation terroriste par plusieurs observateurs locaux, Viv Ansanm se retrouve désormais en ligne de mire d’un appareil de guerre redouté. L’annonce a été accueillie avec satisfaction par une partie de la population, lassée par les violences quotidiennes. « Si l’État haïtien ne peut pas garantir notre sécurité, alors qu’il fasse appel à ceux qui le peuvent », a déclaré un résident de Carrefour, zone régulièrement touchée par les exactions des gangs.
Cependant, certains défenseurs des droits humains s’inquiètent de potentielles dérives. Les antécédents controversés d’Erik Prince, notamment lors des guerres en Irak et en Afghanistan, soulèvent des questions sur le respect des droits civils dans ce genre d’opérations.
Vers une nouvelle ère de confrontation ?
Si la stratégie s’avère efficace, elle pourrait redéfinir les rapports de force en Haïti et marquer le début d’une reprise en main sécuritaire longtemps attendue. Pour l’organisation Viv Ansanm, cette nouvelle sonne comme un avertissement clair : le temps de l’impunité touche peut-être à sa fin.
Le peuple haïtien retient son souffle, espérant que cette initiative soit le prélude à une libération durable des territoires captifs de la violence.
FANFAN JEAN LOUIS.

La Redaction de Hebdo POST